Autour de Maisonnais
Temps incertain ce dimanche 29 novembre au matin : il pleuviote ; pourtant plus de 200 participants se sont rendus à Maisonnais pour une randonnée entre 10 et 25km (nous avons choisi celle de 15km).
Dans la lumière bleutée du petit matin nous passons derrière le chevet de l’église, tandis que près de la salle des fêtes d’autres s’activent pour le pot au feu d’après randonnée. Tout juste derrière l’église nous replongeons dans le bocage avec ses vaches, ses chemins creux, en cette saison couverts d’un tapis de feuilles mortes.
Un bocage bien vivant, par exemple avec cet échaillé pour traverser la clôture, celui-ci a toujours l’air de servir ; un peu plus loin, c’est un petit pont au-dessus d’un fossé : le bocage a conservé son mode de vie traditionnel avec ses passages de pré en pré.
Au bout du chemin, nous tombons sur « l’arbre à pots » de Fanny Bardon, notre potière inspirée. De l’autre côté du chemin, son four, qu’elle a construit elle-même, avec les conseils de Suzanne Jensen, des Archers.
Près d’un l’étang, au croisement de chemins, le ravitaillement nous attend avec des terrines de gibier ou des terrines campagnardes, que des choses savoureuses que l’on n’ose plus manger dans nos existences sédentaires, mais là, dans une randonnée, on peut se laisser aller à ce plaisir ; et en plus on nous propose du vin chaud !
Toujours à la croisée de ces larges chemins bordés d’arbres centenaires, de vastes carroirs. On imagine qu’autrefois, durant la journée, les bergères devaient aimer à se retrouver entre elles sur cette étendue non privative suffisante pour faire paître leurs troupeaux de moutons. Bon, la nuit, entre diable et sorcières, on ne sait pas ce qui s’y passait !
Le bocage est bien vivant à Maisonnais mais attention, les cultures céréalières et oléo-protéagineuses ne sont pas loin, avec la sévère dégradation du paysage qu’elles entraînent.
Au détour d’un sentier, une remarquable grange à porteau, certes bien encombrée, mais recouverte d’ardoises, ce qui est rare, et avec un porteau en briques remarquablement décoré.
Le bourg de Maisonnais pointe son nez ; nous passons devant l’étang de la Courzette récemment aménagé : un lieu de pique-nique idéal pour cet été. La queue de l’étang, zone humide, se traverse sur une passerelle.
Quelques vaches étranges étrangères, se sont adaptées ici : écossaises avec leurs grandes cornes et longs poils. La randonnée se termine par une petite tombola (tout le monde a gagné quelque chose) et l’apéritif est offert.
Le comité des fêtes de Maisonnais sait bien faire les choses pour nous permettre d’apprécier leurs paysages remarquables.