Préveranges, 1936, Pentecôte

Le comité des fêtes de Préveranges a 80 ans. Alors pour la Pentecôte, la traditionnelle grande fête du village, les membres du comité ont décidé de se replonger dans l’ambiance de l’année 1936.

Ce 15 mai, en face du grand moulin de Préveranges, près de la mairie, une série de voitures d’époque est garée ; de très belles voitures et toute rutilantes car ce matin on célèbre un mariage à Préveranges ; un mariage comme en 1936.

Annoncé par les trompes de chasse du Grand Breuil, le cortège arrive, groupe folklorique en tête, il accompagne la mariée et son père à la mairie où le marié et sa mère attendent. Mr le maire officie devant la foule des invités réunie. Une petite photo des mariés avec leurs témoins et la traditionnelle photo de groupe du mariage est prise dans les jardins de la mairie.

On trouve bien quelques vêtements anachroniques dans tous les costumes d’époque de ce beau mariage de 1936 : c’est que toutes celles qui furent reines de Préveranges depuis la création du comité des fêtes ont été conviées. Bien sûr depuis 80 ans, toutes n’ont pas pu venir ! Néanmoins la reine de Préveranges 1948 était là.

L’après-midi, la cavalcade s’organise dans la grande rue du bourg. Précédés par deux gendarmes à la De Funès, les groupes de musique mènent le défilé : le groupe vierzonnais « Tamara Boum Dié » met l’ambiance, tandis que le groupe de danse folklorique bourbonnais des « Pastoureaux d’Rollat » s’en donne à cœur joie, la batterie-fanfare de Boussac accompagnée des pompiers de Préveranges présente le matériel des années 1930 ; les trompes de chasse du Grand Breuil sont également là.

Entre ces groupes, s’intercalent les superbes automobiles de collection ; nous retrouvons le cortège de mariage du matin ainsi que les reines de Préveranges, les plus anciennes reines ont pris place dans les voitures au milieu de la cavalcade.

Et puis voici, en fin de cortège, la reine de Préveranges 2016.

Et pendant ce temps là, tout autour, se déroule la fête foraine !

Ce fut une belle journée de fête. Et quelle chance, contrairement aux mauvais jours précédents, le soleil était, cette fois-ci, de la partie.