Balade contée grecque à Sidiailles
Entre accro-branches, plage, et bibliobus, entre le loisir, le sport et la culture, une place pour une balade contée était tout naturelle, la synthèse quoi ! Le coin s’y prête. Une balade au cours de laquelle Magda Kossida nous a entraîné sur le thème des animaux.
Nous commençons, près du bibliobus par un conte de facture classique avec une morale sous-jacente. Une histoire de petite souris inquiète face à des méchants. Cherchant des appuis, elle essuie le dédain des grands, des plus forts. Mais l’histoire est morale et comporte des retournements de situation. Dans ce conte, les animaux sont là pour représenter les humains, on est proche de La Fontaine.
Pénétrant dans les bois, Magda enchaine avec un conte inquiétant, une ambiance sombre, on pense au Petit Chaperon rouge. Mais ici le loup a un comportement bien différent. Ici c’est bien le loup qui est le meilleur ami de l’homme.
Cheminant dans les bois, nous nous trouvons face au château de la Roche Guillebaud, maintenant entouré d’eau avec le lac de Sidiailles. Régine nous raconte son histoire : celle du château du premier seigneur attesté, de Châteaumeillant puis les guerres de religions, jusqu’à la légende qu’en a forgé George Sand dans les « mauvais » Maupras. Régine nous parle aussi de la cloche de l’église de SIDIAILLES qui fut enterrée à la Révolution et redécouverte beaucoup, beaucoup plus tard. Elle serait la plus ancienne cloche encore en activité, de France voire d’Europe.
Revenons à notre balade contée : Magda est grecque, on ne saurait l’oublier, elle porte haut les couleurs de cette civilisation exceptionnelle, tant dans le domaine du conte que celui de la mythologie.
Nous retrouvons la Grèce antique où l’esclave peut être un artiste reconnu. Mais la cupidité des hommes est universelle. Dans l’histoire, c’est un dauphin qui sera là pour sauver notre artiste ! Ce conte a des bases de vérité selon Magda. Les histoires d’humains sauvés par des dauphins sont nombreuses (surtout des enfants). La sépulture du dauphin est encore visible, près de Corinthe.
Une petite déambulation dans les escarpements, dans les bois le long du lac et nous arrivons près de la plage.
Notre balade se termine avec la mythologie grecque : l’histoire de Dédale et Icare. Magda nous narre cette légende épurée de façon si claire. On se demandait comment les grecs pouvaient bien croire à leurs légendes, mais racontées comme cela, on comprend …
Avec peu de grands gestes, peu de mime, Magda Kossida fait passer toutes les émotions. C’est incroyable ce qu’elle exprime par son visage!