Les chemins noirs passent par chez nous

Publié le par nous-en-boischaut-sud

En un jour, la vie de Sylvain Tesson a changé. Une chute de huit mètres et il troque les barouds en Sibérie contre les randonnées en France métropolitaine, la vodka contre le Viandox ! Mais, que ce soit en Sibérie ou France, il reste toujours attiré par les lieux en marge du développement économique.

Les chemins noirs passent par chez nous

En France, du Mercantour au cap de La Hague, il traque les zones grises du modernisme, se faufilant dans les chemins noirs de l' « hyper-ruralité », ceux marqués par de petits traits noirs sur les cartes IGN. Un autre monde est tapi là, ignoré, à portée du réseau des voies express et des voies ferrées à grande vitesse, mais en dehors : un monde de silence et de mystère où les relations humaines ne sont pas soumises aux mêmes codes sociaux.

Evidemment, cette « hyper-ruralité » l'amène à traverser notre Boischaut-Sud, de Ste Sévère à La Châtre. Mais ne demandez pas à Sylvain Tesson de s’attarder sur un paysage romantique, lui, il trace son chemin et vous livre les réflexions que lui inspirent les paysages traversés, en les enrichissant de sa grande culture. La nature n'est pas bonne, elle n'est pas hostile, elle est là, elle s'impose tant que la modernité ne l'a pas détruite.

Et puis il y a le style de Sylvain Tesson, de Sibérie à la France, il est toujours le même : épuré, précis, il en résulte un texte vif, mordant parfois même un peu bourru, Sylvain Tesson montre mais jamais il ne donne de leçons.

Voilà une autre façon de découvrir la France, une autre motivation pour venir nous voir, dans notre Boischaut-Sud !

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