Néret à l’Ascension
Le bourg de Néret a l’habitude des marcheurs : il est situé sur un des chemins de St Jacques de Compostelle. Pour notre part, nous n’irons pas si loin : juste une boucle de 13km.
Nous sommes accueillis près de l’église par deux jeunes poulains sous l’œil attentif de leur mère. On nous a dit que le nom de Néret, très ancien, était lié à la présence d’eau, effectivement, nous passons devant une jolie mare bien entretenue.
Dans la campagne, l’aubépine commence à passer, elle prend des teintes rosées, l’églantier prend la relève.
Les champs aussi sont en fleurs, du blanc des pois au bleu éclatant des champs de lin. Cette culture est en pleine expansion cette année. On trouve aussi le rouge des coquelicots, celui-ci est sauvage, mais il y a aussi le rouge profond du trèfle incarnat.
Après un petit passage dans un sentier creux, nous traversons la cour de « La Tremble » avec son porche en bois (18ème ?) pour rejoindre le bois d’Acre.
Juste après un vieux chêne majestueux, près de la ferme de Bord où se situe le ravitaillement, des tout petits poneys nous attendent.
Acre, l’ancienne demeure d’Emile Chénon domine sur la colline avec sa sphinge dans la cour. Près de là, le monument commémorant le sacrifice de trois parachutistes engagés dans l’armée britannique qui se sont battus pour la libération de la France lors de la dernière guerre mondiale ; le souvenir reste vif, gerbe de fleur et drapeaux flottant au vent, le 8 mai n’est pas loin !
A partir d’Acre nous entrons dans le vignoble de Châteaumeillant. Au passage, un grand Noir du Berry nous regarde interrogateur.
Le retour nous permet de passer par de jolis chemins ombreux, l’église de Néret nous apparait au milieu des bouchures fleuries.
Voilà, encore une jolie balade matinale dans une nature relativement préservée.
Ah ! la cuisine des bénévoles de NERET étant de plus en plus appréciée, un bon repas attendait les marcheurs affamés (enfin, un peu, si l’on compte les ravitaillements en cour de route).