Visite du Muséum de zoologie poétique à Maisonnais

Publié le par nous-en-boischaut-sud

Une nouvelle branche de la zoologie est née, elle étudie la nature sous sa forme fantaisiste. Cette zoologie fantaisiste a son muséum, il est itinérant et le samedi 8 septembre il était à Maisonnais, présenté par la Compagnie Dakoté, en plein air par ce bel après-midi, dans la cour de la salle des fêtes. Alors : « Bienvenue au musée ! »

Visite du Muséum de zoologie poétique à Maisonnais

Le premier animal naturalisé découvert par le Pr Mélonik, le fondateur de cette nouvelle science, est la truite à fourrure. Elle vivait dans les eaux froides hyperboréales mais évidemment maintenant, avec le réchauffement climatique, elle se cache au fond des océans et on peut craindre pour sa survie. Ce curieux animal changeait de fourrure avec les saisons et les modes : très rare, la truite bikini présentée ici. A propos, vous connaissez le nom du chant de la truite ? Elle schubertise !

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Différent est le baku, pas très grand : 60cm au garrot, il a la particularité de se nourrir de vos rêves (démonstration). Il était courant au Japon avant Hiroshima. Ensuite il a disparu, bien qu’il soit insensible aux radiations : il n’arrivait plus à se nourrir, les Japonais ne rêvaient plus. Mais un spécimen a été sauvé et l’espèce continue maintenant à se reproduire.

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Le Hidebehind (caché derrière en français) est cet animal terrible qui se nourrit de chair humaine. Il a été signalé dans les années 30 au Canada. Il s’approche toujours par derrière et personne ne l’a jamais vu ! Un trappeur a juste réussi à lui arraché une touffe de poils. Qu’est-il devenu ? On dit qu’il serait mort mais qu’une autre espèce serait apparue !

Le dahu est bien plus connu dans nos régions, il et très adapté à la course sur le flanc des montagnes avec ses pattes gauches et droites de longueurs différentes. Tout le monde a entendu parler de sa chasse, mais ici c’est  une description scientifique qui nous est proposée. Par exemple, avez-vous pensé au mode de reproduction, entre les animaux lévogyres (qui tournent vers la gauche) et les dextrogyres (qui tournent vers la droite) ? Pas évident !

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Les animaux trait-d’union  sont la classe la plus nombreuse dans cette famille. On peut citer le serpent-cerceau, serpent qui, lorsqu’il se mord la queue se transforme en cerceau. Il laisse des traces impressionnantes au sol, notamment dans les grandes plaines comme la Beauce où des animaux de très grande taille sévissent.

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Il y a le hippo-hippo, fruit des amours d’un hippocampe et d’un hippopotame, il y a la fourmi-lion dont l’abdomen a de gros problèmes pour la digestion de la viande avalée par sa gueule.

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Nous ferons une mention spéciale pour le hibouchetrou, animal plutôt sympathique qui bouche tous les trous qu’il rencontre : très utile contre les trous de la sécu, il est cependant la bête noire des chanteurs d’opéra.

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Mais le musée a dans ses réserves bien d’autres espèces que la compagnie Dakoté (c’est à Hérisson, tout à côté) vous fera le plaisir de vous présenter lors d’un prochain spectacle.

Pour notre part cette présentation poético-scientifique et totalement hilarante nous a complètement ravis.

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