Le tour du lac de Sidiailles
Le tour du lac de Sidiailles, organisé chaque année le premier dimanche de mai, est l’une des plus belles randonnées de notre secteur. D’abord, il y a la découverte de ce site magnifique, vallonné, boisé, avec une grande diversité végétale liée à des expositions contrastées et puis, à cette période de l’année, l’acmé de la floraison printanière dans les sous-bois et sur les landes se conjugue avec le vert tendre des feuillages.
Mais c’est une randonnée qui se mérite : les 17 km du tour du lac ne sont pas de tout repos alternant montées et descentes, souvent courtes mais parfois bien raides ! Malgré tout, plus de 240 randonneurs ont pris le départ ce 5 mai. Nous étions parmi eux et nous n’avons pas été déçus.
Sur le sentier d’accès au lac, les touffes d’aster étaient en fleur, première touche blanche entourée de vert.
A notre première rencontre, c’est un lac de Sidiailles fumant de brume que nous avons découvert ce 5 mai au matin.
Dès l’arrivée sur les pentes du lac ambiance magique de jacinthes sauvages et de compagnons rouges alternant aves des tapis d’ail des ours, blancs.
Lorsque la couverture boisée cède la place à la lande, le jaune des genêts apparait, jaune également les calthas qui émergent de l’eau dans la zone humide à la jonction de la Joyeuse et du lac.
Le ravitaillement, près de la plage, offre une pause musicale
Le lac, en ce petit matin, a aussi d’autres amateurs, l’Arnon est classé en première catégorie pour la pêche. Alors, certains ont eu l’idée, pas si mauvaise, de s’installer face au château de La Roche pour taquiner le goujon.
L’entrée de l’Arnon dans le lac abrite des houx, encore en ce début mai, ils ont gardé leurs boules rouges, étonnante cette année, que nous vaut ce privilège ?
La facade est du lac offre de beaux point de vue sur l’ensemble du lac. En quittant le couvert boisé, la bruyère est reine. Il faudra attendre quelques mois pour profiter de sa floraison, aujourd’hui ce sont les genêts qui donne la touche de couleur.
Contournant le barrage, nous retrouvons les sous-bois fleuris du départ. Ici l’ail des ours domine et l’odeur imprègne. Là, nous retrouvons aussi l’incroyable tapis de fleurs qui sert d’écrin au parcours.
Quittant le lac pour retrouver la salle des fêtes, nous passons devant le vieux cimetière de Sidiailles. Il nous rappelle judicieusement que nous sommes à la limite entre Marche et Berry, et, par conséquent, il abrite un équilibre entre les tombes berrichonnes et les chapelles funéraires rappelant l’influence marchoise.