Les Sonneurs de la vallée noire font leur spectacle
Durant le week-end du 22 au 24 novembre, les Sonneurs de la Vallée Noire présentaient leur nouveau spectacle pour leur rendez-vous annuel à la salle des fêtes de La Châtre. Cette année, trois séances étaient proposées au lieu de deux habituellement et la salle des fêtes de La Châtre était toujours aussi bondée ! Les Sonneurs de la Vallée Noire font toujours autant recette !
Le groupe s’est donné pour but de perpétuer musique, danses et chants traditionnels du bas Berry, mais pour leur spectacle annuel, c’est une petite représentation théâtrale que les Sonneurs nous proposent.
Bien sûr les musiciens sont là, une bonne douzaine entre vielleux, cornemuseux et accordéonistes, mais aujourd’hui, ils ne sont là que pour accompagner ce qui se passe sur la scène. Cependant, quand la musique attaque, le silence se fait instantanément dans la salle.
Deux bonnes douzaines de danseurs et danseuses (en majorité) entrent tout d’abord sur scène pour une farandole de bourrées berrichonnes.
Pour la partie théâtrale, le thème est des plus classique pour les groupes à vocation folklorique : « Les veillées d’cheux nous ».
En introduction, une scénette avec un gamin malicieux « Il est aussi ch’tit qu’il est mignon » (tous les berrichons comprennent mais qui pourrait me dire comment on traduit « ch’tit » en français de l’Académie ?).
Pour la partie théâtrale, le thème est des plus classique pour les groupes à vocation folklorique : « Les veillées d’cheux nous ».
En introduction, une scénette avec un gamin malicieux « Il est aussi ch’tit qu’il est mignon » (tous les berrichons comprennent mais qui pourrait me dire comment traduit-on « ch’tit » en français de l’Académie ?).
Et la première partie du spectacle se termine en danse avec la toujours spectaculaire danse des rubans.
La deuxième veillée voit l’arrivée du curé. C’est une introduction au folklore morvandiau qui nous est proposé grâce à lui, avec un clin d’œil à Poil et à la mémoire d’Hégésippe Simon ! Danses berrichonnes ou danses morvandelles, pour le profane elles se ressemblent ; nous sommes tous de la même culture. Et toujours danses et chansons, parfois à double sens !
Pour terminer Jules nous dit « La p’tite poumme » un poème de Philippe Pinet, plein d’humanisme. C’est toujours un plaisir d’écouter Jules avec sa sincérité dans son accent berrichon.
Cette année encore le public a passé une bonne soirée.
C'était une sortie proposée dans : notre agenda