En attendant les biaux jours à La Châtre
A cause de cette satanée petite bête le spectacle des Sonneurs de la Vallée Noire n’avait pas pu avoir lieu l’année dernière. Alors cette année les spectacles des 27 et 28 novembre étaient très attendus. Et, puisque la petite bête circule encore, les contrôles sanitaires étaient bien organisés à l’entrée de la salle des fêtes de La Châtre, ce qui n’a pas empêché que celle-ci soit bien remplie.
Nous voici donc dans cette belle salle des fêtes, d’un côté l’orchestre joue en attendant le début du spectacle, de l’autre la scène ; côté orchestre, pas moins d’une douzaine de musiciens, entre vielles, cornemuses et accordéons.
Le spectacle ne pouvait commencer sans une allusion à la situation spéciale que nous vivons. C’est à Philippe Prinet que nous devons cette excellente introduction au spectacle, bien dans le ton « Y’a l’doryphore » interprétée par Jules Michaud, toujours égal à lui-même : une allusion à cette petite bête contre laquelle on est en guerre, une guerre qu’on mène au fond de son canapé, avec une tablette, c’est quand même mieux que dans les tranchées avec une mitraillette !
Après cette brillante introduction, nos Sonneurs alternent les tableaux de danses et scénettes. Ainsi nous avons apprécié toute la variété des danses berrichonnes: branles, bourrées, scottishs, polkas… La danse n’est-elle pas une sculpture en mouvement !
La plupart des scénettes sont tirées de l’œuvre de Jean-Louis Boncoeur. Ces monologues ont été scénarisés pour l’occasion par Jules, lui-même prenant souvent une part active dans leur interprétation.
Entre tableaux de danses et scénettes, des chansons ; pour notre part nous avons beaucoup apprécié la grande fraicheur de ces chants interprétées a cappella par les chanteuses du groupe.
Un grand bravo à tout le groupe des Sonneurs de la Vallée Noire pour avoir renouer avec cette tradition un temps interrompue pour « des raisons indépendantes de leur volonté » !
Fin du spectacle et traditionnellement, place au bal !