La Confrérie de St Julien à St Genest
La Confrérie de Saint Julien, groupe de musique traditionnelle, s’est fait une spécialité de concerts au cours desquels sont commentées l’architecture et l’histoire des lieux où il se produit. Il réalise ainsi deux des passions de son animateur, Gérard Guillaume : musique et architecture.
Groupe de musique traditionnelle, la Confrérie s’est mise sous le parrainage de Saint Julien « l’Hospitalier », considéré avec Saint Genest comme le protecteur des jongleurs et des musiciens. Mais pour autant, Saint Genest, auquel l’église de Châteaumeillant est consacrée, ne saurait être oublié, d’autant plus que Gérard Guillaume est un admirateur et un fin connaisseur de cet édifice autour duquel nos Frères Missionnaires des Campagnes ont l’habitude de le voir rôder !
Certes le Saint Genest vénéré à Châteaumeillant, ermite et martyr, n’est qu’un homonyme ayant peu de rapport avec le protecteur des musiciens, mais qu’importe, il était cependant logique que La Confrérie de Saint Julien présente un spectacle à l’église St Genest de Châteaumeillant, et ce fut fait ce vendredi 14 juin.
L’ensemble présent à Châteaumeillant était composé de onze musiciens et chanteurs avec aussi bien des instruments traditionnels : cornemuse, vielle, accordéon diatonique, violon, clavier, que d’instruments moins courants dans ce type de groupe : clavier à bec, flute de Pan…, ainsi que diverses percussions.
Ils nous ont interprété des mélodies traditionnelles inspirées de la musique des troubadours avec des chants très purs, et des airs traditionnels du Berry : chants de Noël, bourrées recueillies par Chopin …, avant d’élargir à des airs traditionnels venus d’ailleurs : Pologne, Israël, musique celtique.
Des compositions de musiciens du groupe ont également été interprétées, elles s’intègrent de façon étonnante à toutes ces musiques traditionnelles. Les morceaux sont entrecoupés d’évocations des ménétriers du moyen-âge ainsi que d’une présentation bien synthétisée de l’église St Genest de Châteaumeillant.
Pour notre part, nous avons particulièrement apprécié les chants (il est vrai que les deux chanteuses forment le duo « Alinéa ») mais ici elles ne sont pas seules à chanter, ainsi que la sonorité qui se dégage de ces mélodies, peut-être que les arrangements de Sébastien Gion y sont pour quelque chose.