Un dimanche de FestOvillage à Nohant

Changement de format pour la fête des Gâs du Berry : les spectacles quittent le bourg de Nohant pour s’installer à la campagne dans quelques endroits choisis de la commune.

L’accueil a toujours bien lieu sur la célèbre place de l’église de Nohant, en musique bien sûr avec des airs à danser interprétés par les Gâs du Berry et les Sonneurs de la vallée noire ; mais, danser avec cette température !  Pas beaucoup d’amateurs !

C’est un car généreusement prêté par les « Cars Micheline » qui nous transporte sur le lieu du premier rendez-vous, au « Persil », avec bien sûr, bonnes histoires et chansons.

Là, dans une large allée boisée, totalement ombragée, une scène a été montée pour une courte comédie sur le mariage : « Non, non, j’irais pas » avec l’inénarrable Annick ! Voilà maintenant que se sont les jeunes qui choisissent leur conjoint, alors évidemment, comment voulez-vous que ça marche ! Et c’est vrai que dans certains cas, lorsque les futurs ne sont pas du même milieu, cela peut poser quelques problèmes. Avant,  quand c’étaient les parents qui choisissaient, on faisait attention à tout cela. Ce qui, bien sûr, n’était pas nécessairement un gage de réussite. Loin de là.

Ensuite,  le car nous emmène à un deuxième lieu, à Laleuf.  A l’ombre d’un énorme chêne, c’est l’équipe des jeunes des Gâs du Berry qui nous reçoit pour un spectacle de danse : « Le bal du temps ». Elle nous retracera les rythmes musicaux des années 1930 aux années 2000 en les dansant « à la mode berrichonne » ! Des airs de jazz, de rock, de disco, de locomotion, dansés en rythme avec des pas de bourrées… Avec entre deux une vielle et une cornemuse qui redonne le rythme original de la musique berrichonne. Une touche de fraicheur se dégage de cette fantaisie, secouant un folklore un peu engoncé dans sa routine ! Cela montre aussi, si cela était vraiment nécessaire que les pas de danse et les chorégraphies peuvent s’adapter à tous les rythmes de musique.

Et puis c’est le retour sur la place de Nohant qui reprend vie. Les Gâs du Berry, les Sonneurs, vielles et cornemuses accompagnées d’un piano joué à quatre mains par Philippe Nguyen et Francesca Tortorella, reprennent les bourrées de Chopin puis jouent des airs berrichons traditionnels sur des arrangements originaux de Francesca.  Philippe et Francesca nous avait offert précédemment un  petit moment classique avec les danses hongroises de Brahms.

C’est ainsi  le moment de l’apéro concert pris en commun sur le pelliau, où l’on retrouve l’esprit festif et la convivialité des Festovillage traditionnelles.