La brune que voilà par les Chapeaux Verts

Publié le par nous-en-boischaut-sud

Quand on a su que les Chapeaux Verts, la troupe de théâtre d’Orsennes, venait à Châteaumeillant le 10 février, on a tout de suite su que ce serait un succès. Les Chapeaux Verts sont venus ici à plusieurs reprises et à chaque fois ils ont rempli la salle du Pôle de l’étang Merlin. Comme ils ne sont pas venus depuis plusieurs années, ils étaient attendus.

Les Chapeaux Verts, ce sont les spécialistes de la comédie et du théâtre de boulevard ; ils ne jouent que cela, mais ils le font excellemment. Vendredi dernier, ils nous ont apporté une pièce de Robert Lamoureux « La brune que voilà », rire et détente étaient donc encore une fois assurés.

La brune que voilà par les Chapeaux Verts
La brune que voilà par les Chapeaux Verts
La brune que voilà par les Chapeaux Verts
La brune que voilà par les Chapeaux Verts

Les Chapeaux Verts, ce sont également des décors très soignés. Les spectateurs, qui, tôt, ont complètement remplit la salle, se retrouvent devant un élégant stand de vente de voitures d’occasion. Notre vendeur, lui, est aussi doué pour séduire les clients et vendre ses voitures que pour séduire les jeunes femmes qui passent à sa portée. Mais jamais il ne tombe amoureux, naturellement ! Séduire, bien sûr c’est dans sa nature, mais uniquement des brunes, rapport à une malheureuse affaire avec son ex-femme. Le grand problème de notre coureur de jupons, c’est qu’il ne sait pas rompre ; jusqu’au jour où cela devient réellement impératif, et alors, c’est avec quatre maîtresses qu’il devra rompre !

La brune que voilà par les Chapeaux Verts
La brune que voilà par les Chapeaux Verts
La brune que voilà par les Chapeaux Verts
La brune que voilà par les Chapeaux Verts

Les répliquent fusent avec naturel et elles s’enchainent toujours fort à propos avec élégance et drôlerie ; Robert Lamoureux sait merveilleusement bien jouer avec les mots. Petit à petit, le rythme de la pièce s’accélère, entrainé par un public enthousiaste qui porte les acteurs ; mais toujours la pièce reste parfaitement maîtrisée.

La brune que voilà par les Chapeaux Verts
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