Los Cayapas étaient à Châteaumeillant

Publié le par nous-en-boischaut-sud

Los Cayapas était à Châteaumeillant le 9 octobre dans le cadre des « vendredis culturels ». C’est un groupe bien connu ici, ils s’y sont déjà produits et visiblement ils ont été très appréciés car le public est venu en masse cette fois-ci.

Los Cayapas étaient à Châteaumeillant

Los Cayapas, ce sont quatre musiciens, qui sont également quatre chanteurs. Le groupe est originaire d’Evaux-les Bains dans la Creuse. Seul Emilio est péruvien mais tous sont passionnés par la musique des Andes. Ils ont dans la tête des airs du Pérou, de la Bolivie, un peu de la Colombie, en fait de partout où règne les cultures quetchua ou aymara. De leurs séjours, ils ont ramené des instruments de musique liés à ces cultures :

- le charango, sorte de luth dont la caisse de résonnance était une carapace de tatou (était, car le tatou est maintenant une espèce protégée, et l’instrument est réalisé en bois),

- les sikus ou zamponas (attention, ne pas dire flute de Pan, même si cela y ressemble diablement mais nous sommes dans les Andes, pas en Grèce),

- la quéna ou flute péruvienne,

- les percussions, entre bombo (tambour) et chascas, étonnantes sonnailles faites à partir de sabots de chèvre,

- et bien sûr la guitare même si celle-ci est plus européenne que péruvienne.

Car la culture andine n’a pas que des origines précolombiennes, elle a intégré les apports Européen mais aussi Africain pour créer ces rythmes entrainant si particuliers.

Los Cayapas étaient à Châteaumeillant
Los Cayapas étaient à Châteaumeillant
Los Cayapas étaient à Châteaumeillant
Los Cayapas étaient à Châteaumeillant

De leurs séjours andins, Los Cayapas ont également ramené des airs traditionnels mais également de l’inspiration pour des créations personnelles. Tout au long de la soirée, ils alterneront pour nous chansons traditionnelles, voire des chansons plus récentes, avec des airs de leur composition (Gérard CHAUVEL).

Toute l’âme de la région andine passe dans leur musique, toutes les émotions : de la tristesse liée à un deuil (un rythme lent qu’on a peu l’habitude d’entendre dans cette musique) mais surtout la fête, avec les rythmes de danse, le hayno péruvien ou le carnaval bolivien et bien sûr, source d’inspiration universelle, l’amour !

Entre un André sautillant et jeu de doigts fascinant sur son charango, un Emilio appliqué à sa guitare, un Jean Claude sérieux aux percussions et un Gérard inspiré, c’est une musique très rythmée qui nous est offerte, reprise en chœur par le public conquis.

Pour terminer, à la demande de l’auditoire, Los Cayapas reprend « El condor passa »… et le public plana.

Nous serions heureux de recevoir à nouveau le Groupe Los Cayapas. Avec le bouche à oreille, qui sait, les spectateurs viendront peut-être encore plus nombreux !

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